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3.
Revue de Medecine Interne ; 43(Supplement 1):A159, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2182779

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2022

4.
Revue de Médecine Interne ; 43:A160-A160, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1900130

ABSTRACT

Environ un dixième de tous les cancers sont causés par des virus ou associés à une infection virale [1]. Les événements mondiaux récents notamment cette pandémie dévastatrice du coronavirus-2019 (COVID-19) ont conduit à une rencontre fréquente entre l'Homme et les virus. Une patiente âgée de 74 ans aux antécédents de polyarthrite rhumatoïde, consultait suite à l'apparition de plaques indolores au niveau du membre inférieur droit évoluant depuis 1 mois. La patiente rapportait que ces lésions sont apparues deux semaines après l'infection par le SARS-COV-2. À l'examen, elle présentait des lésions papulo-nodulaires érythémato-violines. La biopsie cutanée était en faveur d'une maladie de Kaposi, avec un immunomarquage positif pour HHV-8 dans les cellules tumorales. La sérologie VIH était négative. Le scanner thoraco-abdomino-pelvien et la fibroscopie digestive n'ont pas montré d'anomalies. L'évolution était marquée par une nette diminution spontanée des lésions deux mois après la guérison de la maladie COVID-19. La maladie de Kaposi (MK) est un processus tumoral angiogénique lié au virus HHV8. Il en existe plusieurs formes cliniques qui peuvent survenir dans diverses circonstances, notamment en rapport avec une immunodépression acquise. Chez notre patiente, une authentique maladie de Kaposi cutanée « méditerranéenne » semble avoir été révélée par l'infection COVID-19. À notre connaissance, cette association a été rapportée dans un seul cas dans la littérature [1]. Divers mécanismes peuvent avoir contribué à cette association. Des études in vitro et in vivo ont suggéré que des concentrations élevées de cytokines anti- et/ou pro-inflammatoires peuvent être liées au développement et à la gravité de la MK. D'autre part, le rôle significatif de l'IL-6 dans la pathogenèse du COVID-19 a été confirmé par diverses études [2]. D'autres suggèrent que les protéines codées par le SRAS-CoV-2 et certains médicaments anti-COVID-19 actuellement utilisés induisent une réactivation du HHV8, l'un des principaux virus oncogènes humains [3]. Ces événements peuvent initier l'oncogenèse virale chez les patients qui ont été exposés et traités contre la COVID-19 et particulièrement les patients immunodéprimés, comme le cas de notre patiente. Notre observation souligne l'importance de reconnaître les séquelles cutanées engendrées par la maladie COVID-19 et le sarcome de Kaposi peut faire partie de ces manifestations. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

7.
Revue de Médecine Interne ; 42:A122-A123, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265853

ABSTRACT

Depuis son apparition, la maladie COVID-19 a entraîné une recrudescence imprévisible des manifestations dermatologiques. Nous rapportons une première observation de démodécidose localisée au niveau du cuir chevelu apparue en post infection par le coronavirus SARS-COV-2. Un patient âgé de 45 ans, sans antécédents médicaux particuliers, s'est présenté à la consultation de dermatologie pour une lésion du cuir chevelu apparue 10 jours après une infection par le coronavirus SARS-COV-2 confirmée par réaction de polymérisation en chaîne (PCR). À l'examen, le patient présentait une plaque érythémateuse papuleuse localisée au niveau de la région occipitale du scalp avec une légère raréfaction des cheveux. L'examen histopathologique montrait un épiderme surmonté d'une hyperkératose orthokératosique avec une hyperpigmentation de sa basale et la plupart des follicules pileux renfermaient des demodex. Il s'y associait au niveau du derme un infiltrat inflammatoire de siège péri-pilaire et périvasculaire fait essentiellement de lymphocytes. En se basant sur les signes cliniques et l'histopathologie, le diagnostic de démodécidose du cuir chevelu a été retenu. Le patient a été traité par métronidazole topique avec une nette amélioration de sa lésion. Nous rapportons une localisation exceptionnelle de démodécidose chez un sujet immunocompétent apparue en post COVID-19, maladie ayant entrainé plusieurs manifestations dermatologiques telles que des éruptions érythémato-papuleuses, morbilliformes ou pseudo-urticariennes. Aussi, plusieurs cas d'engelures, de manifestations vasculaires, livédoïdes et des vascularites purpuriques ont été rapportés. Ces manifestations dermatologiques sont expliquées par la réaction immune induite et par une microvascularopathie. D'autres dermatoses à type de dermites séborrhéiques, pelade et effluvium télogène causées par le stress dans le contexte de la maladie COVID-19 ont été rapportées. À notre connaissance, une démodécidose du cuir chevelu en post infection par le coronavirus n'a pas été décrite auparavant. La démodécidose est une ectoparasitose secondaire à une forte infestation du follicule pileux par le demodex, un parasite commensal de l'unité pilosébacée, se manifestant typiquement par une dermatose faciale. L'immunodéficience semble créer un environnement favorable pour le développement du parasite. Une démodécidose du cuir chevelu est rare et n'a été décrite que chez des sujets immunodéprimés ou sous des traitements immunosuppresseurs. Dans notre cas, les perturbations de la réponse immunitaire de l'hôte inhérentes au SARS-COV-2 peuvent expliquer cette localisation atypique de démodécidose. Cette observation souligne l'importance de reconnaître les manifestations cutanées liées à la maladie COVID-19 étant donné leur variabilité. Des études cliniques sont essentielles pour préciser les mécanismes physiopathologiques de ces manifestations et éventuellement prédire l'évolution de la maladie. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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